Les associations de la CLE publient une tribune dans LE MONDE : « Face au dérèglement climatique et à l’extinction des espèces, il est urgent d’augmenter les surfaces d’aires protégées »

Les associations de la CLE publient une tribune dans LE MONDE : « Face au dérèglement climatique et à l’extinction des espèces, il est urgent d’augmenter les surfaces d’aires protégées »

Préservation des espèces, meilleure séquestration du carbone, risques d’incendie diminués… Détaillant les atouts écologiques et socio-économiques des espaces en libre évolution de la nature, un collectif de scientifiques et de responsables d’associations réunis au sein de la COORDINATION LIBRE EVOLUTION appelle, dans une tribune au « Monde », à accroître leur développement.

Voir l’article du journal Le Monde :

Publié le 23 décembre à 17h00, mis à jour à 17h00 Temps de Lecture 4 min.

Face à la sixième crise d’extinction des espèces, face au dérèglement climatique, qui a pris des proportions inattendues en France avec les feux de cet été, il est urgent de réagir pour adopter une stratégie adaptée aux enjeux et mieux protéger notre territoire. La France s’est fixé l’objectif de 10 % du territoire en protection forte d’ici 2030.

Cette notion française de protection forte ne correspond pas à la protection stricte souhaitée par l’Union européenne (UE), beaucoup plus protectrice. Cette dernière a élaboré une stratégie pour la biodiversité 2030 dans laquelle 10 % de chaque pays doivent être protégés de façon stricte, c’est-à-dire sans activité extractive (coupe de bois, pâturage, chasse, pêche).

On constate depuis longtemps que le pâturage de troupeaux domestiques et l’exploitation du bois sont admis dans les cœurs de parcs nationaux comme dans une majorité de réserves naturelles et la chasse se pratique dans les réserves naturelles, les réserves biologiques intégrales et certains parcs nationaux.

1,54 % du territoire bénéficie d’une protection dite « forte »

Or la protection forte devrait impliquer des aires protégées réellement consacrées uniquement à la nature et à ses processus écologiques évolutifs, non pas à ces usages. Aujourd’hui en France, moins de 1,54 % du territoire métropolitain terrestre bénéficie d’une protection dite « forte ». A ce jour, on peut estimer que seulement 0,6 % du territoire terrestre métropolitain français assure la libre expression des processus naturels (selon l’INPN).

Le pâturage par des animaux domestiques dans les parcs nationaux a de nombreux effets négatifs comme la régression de multiples plantes, l’érosion des sols, l’eutrophisation des lacs d’altitude et des prairies, la destruction des zones humides, la concurrence avec les ongulés sauvages (bouquetins, chamois, cerfs, mouflons) et la disparition des insectes à cause des traitements antiparasitaires des animaux domestiques avec des produits chimiques toxiques et rémanents.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Biodiversité : la COP15 au défi de protéger 30 % de la planète… et les 70 % restantsL’exploitation du bois fait automatiquement régresser les espèces strictement forestières, liées aux bois morts et aux vieux arbres. La chasse rend l’observation de la faune sauvage plus difficile, favorise artificiellement certaines espèces chassables, comme le sanglier, qui menace l’avifaune nichant au sol, ou comme le cerf, dont l’impact sur la végétation n’est pas négligeable sur des sols pauvres.

De réels sanctuaires de la vie sauvage

Enfin, la chasse peut entraîner des tirs illégaux sur les grands prédateurs (ours, loups, lynx), qui sont perçus comme des concurrents indésirables. Face au dérèglement climatique et à l’extinction des espèces, il est urgent d’augmenter les surfaces d’aires protégées mais surtout d’y développer la libre évolution sans exploitation forestière, sans pastoralisme, sans chasse et sans pêche.

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Ces aires protégées en libre évolution assurent une préservation efficace des espèces qui y vivent et favorisent le développement des processus écologiques spontanés sur le long terme (production primaire, herbivorie, prédation, nécrophagie, décomposition de la matière organique, perturbations…), ce qui tend à rendre les écosystèmes plus complexes et plus résilients.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés De nouvelles espèces marines menacées d’extinction : dugongs, corail cierge, ormeaux…Elles permettent également une meilleure séquestration du carbone dans la végétation ligneuse et dans les sols non perturbés. Enfin, elles remplissent réellement leur rôle de sanctuaires de la vie sauvage si elles accueillent des ongulés et leurs prédateurs (ours, loup, lynx) ou si elles favorisent leur retour sans conflit du fait de l’absence d’usages anthropiques, créant ainsi des réseaux trophiques robustes capables de réagir positivement aux changements globaux et assurant une prédation et une dispersion efficace des grands herbivores.

Un atout sur le plan socio-économique

Il est temps de montrer le rôle écologique du loup dans un écosystème naturel, capable d’exercer une limitation des effectifs d’ongulés sauvages par prédation et une dispersion des animaux toujours en alerte, les forçant à exercer ainsi leur impact sur la végétation de façon plus diffuse, ce que l’on appelle l’« écologie de la peur ». Ces aires protégées en libre évolution permettraient de mesurer les aspects bénéfiques directs et indirects du retour des grands prédateurs, notamment sur la régulation des populations d’ongulés et de mésoprédateurs et la régénération naturelle des forêts.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Un tiers des arbres de la planète seraient menacés d’extinctionElles sont également un atout sur le plan socio-économique, pour le faible entretien qu’elles génèrent, pour leur attractivité en matière de tourisme de nature, pour leur intérêt pédagogique et scientifique en tant que témoin face aux changements globaux, fournissant ainsi de précieuses informations pour une gestion des ressources naturelles soutenables dans les territoires voisins.

Du côté des incendies, rappelons d’abord que moins de 10 % des départs de feu en forêt seraient d’origine naturelle. Les risques d’incendies sont plus modérés dans les forêts naturelles, surtout si elles sont de taille importante, ce qui favorise les effets bénéfiques de l’évapotranspiration et des aérosols initiateurs de pluies.

Un questionnement sur notre domination de la nature

Excepté en haute montagne, les forêts naturelles sont le plus souvent constituées de feuillus, qui brûlent beaucoup moins que les résineux. Le bois mort, caractéristique des forêts en libre évolution, regorge d’humidité. Les gros arbres agissent en dissipateurs de la chaleur, le sous-bois et les différents étages de la végétation protègent le sol de la chaleur, les sols profonds retiennent les eaux de pluie…

Sur le plan éthique, la libre évolution nous questionne sur notre attitude de domination de la nature. Selon la philosophe Virginie Maris, la nature peut être vue comme une « extériorité » permettant de « borner notre empire » (La Part sauvage du monde, Seuil, 2018)Pour le philosophe Baptiste Morizot : « La libre évolution n’est pas une mise sous cloche, mais la préservation de potentiels évolutifs, de résilience et de dynamiques écologiques spontanées nécessaires en elles-mêmes et autour. »

Cet accroissement de la superficie des aires en protection stricte peut être le levier de dialogues indispensables et riches entre citoyens, associatifs, socio-professionnels et institutionnels et de réflexions partagées pour construire l’avenir même des territoires concernés par ces aires.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Pour protéger la biodiversité, des scientifiques appellent à des changements majeursDialogue aussi sur tout ce qui peut s’imaginer et se construire en articulation directe avec elles, comme autant de facteurs de développement local soutenable fondé sur des pratiques agricoles, sylvicoles, touristiques, artisanales, scientifiques, éducatives et sociales respectueuses de la nature. Pour notre avenir, redonnons de la place au vivant, offrons 10 % de la France à la nature en libre évolution.

Toby Aykroyd, directeur de Wild Europe ; Gilbert Cochet, président de Forêts sauvages ; Eric Fabre, cofondateur de l’Association Francis Hallé pour la forêt primaire ; Emmanuel Forichon, vice-président de France Nature Environnement (FNE) Midi-Pyrénées ; Jean-Claude Génot, vice-président de Forêts sauvages ; Marc Giraud, porte-parole de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) ; Michèle Grosjean, présidente d’Alsace Nature ; Francis Hallé, botaniste ; Michel Jarry, président de FNE Auvergne Rhône-Alpes ; Salvatore La Rocca, coprésident de Lorraine Nature Environnement ; Jean-François Petit, président de Libre Forêt ; Julie de Saint Blanquat, présidente d’Etats sauvages ; Valérie Thomé, vice-présidente d’Animal Cross.

 

La Fondation 30 millions d’amis salue la création de la Coordination Libre Evolution

La Fondation 30 millions d’amis salue la création de la Coordination Libre Evolution

Pic noir

Un texte de la Fondation 30 millions d’amis

Créée sous l’impulsion de 4 associations de défense de l’environnement et des animaux, la Coordination « Libre Évolution » œuvre pour la création d’espaces strictement protégés, dénués de toute intervention humaine. La Fondation 30 Millions d’Amis salue l’initiative et demande aux pouvoirs publics d’agir en conséquence.

10% d’espaces en libre évolution en France ! C’est l’objet de la proposition de la Coordination « Libre Évolution » lancée sous l’impulsion des associations Animal CrossASPAS, Forêts sauvages et Francis Hallé pour la forêt primaire. Une idée également soutenue par de nombreux parlementaires qui ont déposé, à cette fin, 5 amendements au projet de loi de lutte contre le dérèglement climatique, en cours de discussion au Parlement.

La chasse, actuellement autorisée à l’intérieur des espaces de protection « forte »

La part des aires marines et terrestres protégées devrait, selon le Président Emmuanel Macron, être portée à 30%, « dont un tiers d’aires protégées en pleine naturalité » [autrement dit, en « protection forte », NDLR] d’ici 2022 (6/05/2019). Une bonne nouvelle… en apparence ! Encore faut-il, en réalité, durcir la réglementation applicable à ces espaces et aux animaux qu’ils abritent. « Dans l’urgence de préserver la nature et les humains, nous nous réjouissons des déclarations faites, qui pourraient être une véritable révolution, tout en redoutant les artifices de langage, assurent les associations instigatrices du projet. La protection forte ne doit pas être un consensus mou qui ne nous ferait en rien gagner la bataille de la biodiversité. »

 

Arrêtons de vouloir maîtriser et exploiter la totalité des espaces et des écosystèmes.

Coordination « Libre Evolution »

Et pour cause : actuellement, seul 1,54 % du territoire métropolitain terrestre français bénéficie d’une protection dite « forte ». « Or, à l’intérieur de ces espaces de protection ‘’forte’’, l’exploitation forestière, le pastoralisme et la chasse sont encore bien présents, déplore le collectif. La chasse est autorisée dans 3 zones-cœurs de parc national sur 11, dans une grande majorité des réserves naturelles nationales et dans la plupart des réserves naturelles régionales ». Seul 0,6% du territoire est, in fine, dépourvu de toute intervention humaine !

«  Sans intervention humaine, la faune revient sans qu’il soit besoin de la réguler »

Raison pour laquelle les associations invitent les pouvoirs publics à renforcer la protection forte afin que les 10 % promis le soient véritablement en « libre évolution ». «  Arrêtons de vouloir maîtriser et exploiter la totalité des espaces et des écosystèmes ; laissons, en certains lieux, la nature prendre la direction qu’elle souhaite, préconisent-elles. Sans intervention humaine, quelle qu’elle soit, la forêt se reconstitue, la faune revient et retrouve sa densité naturelle sans qu’il soit besoin de la réguler. »

Dès 2009, l’Union européenne invitait déjà les Etats membres à développer de vastes zones de « nature vierge ». Trois ans plus tard, l’initiative « Wild Europe » définissait les espaces de protection « forte » comme « une zone gouvernée par des processus naturels », « composée d’espèces et d’habitats naturels » et « sans activité humaine intrusive ou extractive ». « La protection stricte européenne n’interdit pas nécessairement l’accès des personnes, mais n’autorise aucune perturbation significative des processus naturels, résume le collectif. Ce qui signifie une zone sans chasse, sans exploitation du bois, des terres ou des minéraux, sans contrôle des espèces ». Dans cette lignée, la Stratégie de l’UE en faveur de la Biodiversité à l’horizon 2030 prévoit qu’au moins un tiers des zones protégées (soit 10 % des terres et 10 % des mers de l’Union) le soient « strictement » (20/05/2020).

Reste à l’Etat français de suivre cette voie, que ce soit dans le cadre de la Stratégie nationale pour la Biodiversité (en cours d’élaboration au gouvernement) ou, à un cran supérieur dans l’ordonnancement juridique, à travers la loi sur le climat (en première lecture devant l’Assemblée nationale). Une évolution inéluctable pour préserver les animaux et leurs milieux.

Le journal Le Monde publie notre manifeste « Redonnons de la place au vivant »

Le journal Le Monde publie notre manifeste « Redonnons de la place au vivant »

Publié dans Le Monde du 8 décembre 2020

TRIBUNE

Un collectif de personnalités exige une définition stricte de la « protection forte » pour les 10 % d’espaces naturels en France.

Tribune. « La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine – et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier. » C’est avec ces mots que la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques a lancé l’alerte dans son rapport paru en 2019.

Sur les 8 millions d’espèces animales et végétales sur Terre, la plate-forme estime qu’environ 1 million sont aujourd’hui menacées d’extinction, chose « qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l’histoire de l’humanité ». Et parmi les 5,9 millions d’espèces terrestres, plus de 500 000 ne bénéficient plus de l’habitat naturel nécessaire à leur survie à long terme ! La crise du Covid-19 ne fait désormais que renforcer nos craintes : le recul du monde sauvage face à la pression humaine favorise l’émergence de nouveaux pathogènes.

 

Un bilan alarmant

La France n’échappe pas à ces menaces. La nature régresse du fait des activités humaines : artificialisation des sols et fragmentation des milieux naturels, surexploitation des ressources, pollutions de l’air, de l’eau et des sols, usage massif des pesticides en agriculture, chasse. Les écosystèmes sont fortement perturbés et ne peuvent plus rendre les services qu’ils offrent habituellement, aussi bien à l’homme qu’à la nature : purification de l’eau et de l’air, atténuation des crues et de l’effet des sécheresses, maintien de la pollinisation, régulation du climat, régulation de la dynamique des pathogènes et parasites, etc.

Et pourtant… la variété des paysages et la richesse des écosystèmes de notre merveilleux pays nous confèrent une responsabilité réelle vis-à-vis du vivant : selon un recensement du Muséum national d’histoire naturelle, la France accueillait en 2015 plus de 160 000 espèces, soit environ 2 % des espèces connues sur notre planète. Il s’agit de la plus grande biodiversité d’Europe.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Comment protéger 30 % (voire 50 %) de la planète ?

Aujourd’hui, en France, moins de 1,54 % du territoire métropolitain terrestre bénéficie d’une protection dite « forte », selon l’Inventaire national du patrimoine naturel. Et à l’intérieur de ces espaces de protection « forte », l’exploitation forestière, le pastoralisme et la chasse sont encore bien présents : la chasse est autorisée dans trois zones-cœurs de parcs nationaux sur onze (les parcs des Calanques, des Cévennes et de forêts), dans une grande majorité des réserves naturelles nationales et dans la plupart des réserves naturelles régionales ; chasse et pêche ne sont pas interdites partout dans les réserves biologiques ; les forêts et les pâturages sont exploités dans les zones-cœurs des parcs nationaux de montagne et dans de nombreuses réserves naturelles. A ce jour, on peut estimer que seulement 0,6 % du territoire terrestre métropolitain français assure la libre expression des processus naturels.

 

Pleine naturalité

Le président Emmanuel Macron a déclaré en mai 2019 vouloir protéger 30 % des espaces naturels sur terre et en mer, dont un tiers « en pleine naturalité » (devenu entre-temps « en protection forte ») à l’horizon 2030. Cet objectif est entériné dans la stratégie Biodiversité de la France et de l’Union européenne 2020-2030. Mais quelle définition donner à la pleine naturalité ou protection forte dont parle le président Macron ?

En février 2009 déjà, le Parlement européen avait adopté une résolution invitant les Etats membres à développer de vastes zones de nature « vierge ». Et la protection forte de l’Europe a été définie par l’initiative Wild Europe en 2012 : « Un espace à haute naturalité est une zone gouvernée par des processus naturels. Il est composé d’espèces et d’habitats naturels et suffisamment grands pour le fonctionnement écologique effectif des processus naturels. Il est non ou peu modifié et sans activité humaine intrusive ou extractive, habitat permanent, infrastructure ou perturbation visuelle. » Ce qui signifie donc une zone sans chasse, sans exploitation du bois, des terres ou des minéraux, sans contrôle des espèces.

 

Arrêtons les interventions humaines

Renforçons la protection forte française pour que les 10 % promis le soient en libre évolution (en pleine naturalité), en adoptant la définition européenne des zones de nature vierge. Créons des zones de libre évolution à l’intérieur d’espaces encore trop mal protégés (parcs naturels régionaux, zones Natura 2000, etc.), mais aussi là où cela sera profitable à de nouveaux territoires. Créons de nouveaux outils pour faciliter leur mise en place.

Visons systématiquement la présence de toutes les composantes d’un écosystème laissé en libre évolution, afin de garantir son fonctionnement optimal. Encourageons les propriétaires privés à rendre certaines de leurs parcelles à la nature sauvage, avec une garantie sur le long terme. Inscrivons ces propositions dans la nouvelle stratégie des aires protégées 2020-2030 de la France.

Arrêtons de vouloir maîtriser et exploiter la totalité des espaces et des écosystèmes, laissons, en certains lieux, la nature prendre la direction qu’elle souhaite ! Car la nature libre, autonome, spontanée et sauvage a des capacités de réparation étonnantes, à condition qu’on lui en laisse l’espace et le temps. Sans intervention humaine quelle qu’elle soit, la forêt se reconstitue, la faune revient et retrouve sa densité naturelle sans qu’il soit besoin de la réguler.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Une soixantaine de leaders mondiaux s’engagent à mettre fin à la perte de biodiversité d’ici à 2030

L’urgence démontrée de telles mesures appelle une volonté forte quant à leur mise en œuvre. Mais nous savons aussi que la garantie de vrais progrès en ce sens repose, au-delà même des moyens, sur la qualité des dialogues, des concertations qui les accompagneront. Créons donc les conditions d’un partage exigeant, fondateur de décisions claires et mieux susceptibles ainsi d’être partagées – nous sommes pour notre part en discussion et convergence de réflexion avec, entre autres, l’Association Francis Hallé pour une forêt primaire, projet qui a attiré l’attention d’Emmanuel Macron, et l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas). Le déclin de la biodiversité n’est pas inéluctable. Redonnons de la place au vivant !

 

Isabelle Autissier, navigatrice ; Gilles Clément, paysagiste ; Béatrice et Gilbert Cochet, écologues ; Jean-Claude Génot, écologue ; Marc Giraud, président de l’Aspas ; Francis Hallé, botaniste ; Baptiste Morizot, philosophe ; Vincent Munier, photographe animalier ; Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain ; Sylvain Tesson, écrivain ; Benoît Thomé, président de l’association Animal Cross

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